Ze manoir

mardi, avril 19, 2005

Toucher avec les yeux.

J'ai décidé de me mettre à Simone de Beauvoir, avec l'intention avouée de me faire chier, l'esprit critique totalement biaisé par mon opinion sur les anciennes écrivaine en volonté de la femme femme, mouillées par le pouvoir féministe, leur bonheur d'adhérer à un groupe. Suis pas littéralement contre les féministes, mais me considère seulement pas comme une femme. Pas comme un homme non plus. Ni animal. Me considère comme rien le moins possible, sinon peut-être moi, mais là à tout définir, ya le mal de tête et le travail d'une vie. Mais cette lecture, c'est pas simplement de mieux défèquer, c'est plutôt de connaître ce qu'on craindrait désaprécier. Me tape presque jamais de bouquins par femmes. Et un regard en arrière, tout mon parcours de dévotion littéraire mène à des hommes et surtout est guidé par de hommes. Des chéris qui ont écrit à me faire admirer, qui ont vécu à me faire rêver, qui m'ont parsemé d'obligations de rendus de mots qui m'ont cassé des jours des durant. Toujours des hommes merveilleux par ce qu'ils m'ont permit de faire de moi, moi ramenant en cachète des enseignements plus grands que tous les sens des mots dits. Ils m'ont mené par petits coups jusqu'à la vision des lettres, jusqu'à la nécessité-compréhension d'enfiler l'encre en mots. Mais ils sont pas toujours là pour prendre soin de moi. Me suis toujours cherché un sweet dandy qui reluquerait ma plume et moi qui pousse l'écriture pour pas me faire voler. Et pour pas m'envoler dans une histoire sordide trop près de l'amour. Lire un chou et que ça te crève le coeur si fort que t'as qu'à faire mieux. J'ai effleuré que trois hommes qui me troublent par leur écriture. Que trois hommes qui leurs textes me renverse. Où chaque phrase s'imbibe dans mon tête si fort, je retiens tout à la première lecture. Où relire est toujours pertinent, passionnant. Quand lire fait trembler de beauté et d'admiration sans borne. Quand lire crée l'émotion, plutôt que de lire pour souligner une émotion. Quand le texte est assez bon pour faire sa place qui chavire tout. Mais ça, ça tient autant de l'écriture que de l'écrivain. Ya mes rêves débiles que je conserve quand même car je sais le jamais de réalisation, même pas le désir. En l'instant panthère, bientôt lionne, toujours tigresse, j'ai perdu le goût de la chasse. Pour l'instant. Mes beaux trois idéaux sur papier, me contente de les lire relire pour avoir mon coup de pied au cul nécessaire et partir loin en avant.

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Pour s'incliner

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autodidacte