Érotique soft.
Je n'ai jamais cru que mon fantasme de pères était sérieux. Amusant plutôt, loin de l'ennui. Mais cette nuit, yavait ce père dans mon rêve, ce père que j'ai lontemps vu et oservé, que j'ai même paparazzié. Et comme il était magnifique, charmeur et craquant et tout le reste. Encore une fois, je me suis levée, mal envers copain. Je ne peux pas lui dire. Et c'est meilleur tout contre moi. Tout de même, ça me fout un complexe d'honnêteté. Je pense que j'ai surtout besoin du regard, je cherche le regard, le désir. Tout naturel. Et voilà que mes rêves compensent. Avec ce père que je ne pensais pas si bien ancré. Mais je vois l'ensemble dans une bonne optique. À force de tout psychologier pour démentir mes envies et me faire honnête petite fille, j'essaie de tout conserver pour rédiger. Parce que je ne comprends plus ce qui me laissait couler les mots, je ne sais plus d'où tout venait et je refuse l'inspiration selon une source. Je ne crois pas à l'art par la douleur, à la tristesse, au malheur. Je ne suis pas Éric Lapointe, je ne suis pas maudite et mal-aimée. Peut-être seulement moins directement définie. Et je ne veux pas d'écriture sur le bonheur, pas plus. Me reste à savoir ce qui peut se dire sauf les états d'âmes. J'ai peur de faire des compromis.
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Pour s'incliner
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