Ze manoir

mercredi, août 09, 2006

Mon copain à moi.

Pendant longtemps, j'ai regardé les autres et je les ai enviés. Pas à m'en rendre malade, même pas à en être vraiment jalouse, seulement, regarder et me dire que j'aimerais être comme ça, avec c'est aspect de mieux, etc. Ça penchait entre le manque de confiance, d'estisme, et la trop grande analyse, qui pousse à tout décortiquer pour faire un casse-tête avec tout le mieux de tous. Ça a mené à presque rien, sinon d'améliorer mon sens d'analyse des tendances pour les saisons à venir. Et savoir ce que j'aime vraiment. Donc j'étais passablement jalouse, surtout pour les amitiés. Je regardais les gens et je trouvais qu'ils avaient toujours l'air de beaucoup plus s'amuser entre eux que mes propres amis et moi. Pourtant, j'aimais beaucoup le temps passé avec mes amis, mais il me semblait que de l'extérieur, les autres avaient toujours l'air de faire plus, des jeux plus extravagants, plus bruyants, plus fous. Comme si j'étais prise avec mes propres amis, sans pouvoir développer mon propre potentiel. Mais en fait, lorsque je procédais à ces analyses, c'était lorsque j'étais seule dans mon coin. Passe que le temps passé avec mes copains, c'était très bien, total plaisir sans plus penser à rien. Finalement les choses se sont placées lorsque j'ai décidé de tout faire par moi-même, cesser d'attendre que les autres me donne le coup de pied au cul. Ça a fonctionné, et mes amis sont devenus les personnes les plus intéressantes à fréquenter. Mais restait toujours ce goût à la reconnaissance. Ce besoin de quelqu'un à me forcer de faire pire que moi, de m'enlever de la doudoune. Bien entendu, c'est mon copain actuel. Où ya plus rien à envier aux autres couples. Où lire dans les magazines de mode me permet de me dire que mon couple est définitivement le meilleur et pas du tout pathétique. Comme une espèce de fierté du bonheur. Ça fait plaisir.

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