Ze manoir

mardi, juin 07, 2005

Altier.

Je marchais aujourd'hui dans la rue. Me regardais avancer et j'avais foutument chaud, mais finalement pas trop, presque qu'aussi ambiguë que le gingembre. Au fond, me trouvais surtout résolument moche. J'étais totale sexy, le jeans tight, la cami plongeante et fraîchement été, j'avais même les flip-flops top fashion, version or en plus. En temps que pure girl next door, j'avais même les mignons cheveux (teints) remontés contre la chaleur. Me suis donnée envie de vomir. Purement totalement comme toutes les autres copies plastiques qui arpentent les rues, sans trop de style, suivant une fashion pas trop moche, surtout pas oser, on reste sobre, comme toutes. Ark. J'aurais bien pu me taper une crise et m'arracher tout les vêtements du corps. Mais pas. Je dis mépriser les gens parce qu'ils sont tous pareil, surtout la peur et l'irréfléchie qui me fout la hache au bout des bras. Et que moi je m'arrange à être l'apparence du comme tous, pour glisser où ça me plaît. Choisir entre deux enclos. Être ultimement similaire, c'est trop. C'est pas de se croire différente. C'est de se voir unique. Et se foutre du reste. Parce que si tout est limité par le tête, la perception (débile) des sens, faut s'entrer en sens et de là se vivre. Parce qu'un film est tellement plus beau quand tu arrêtes de t'oublier dedans pour accepter la fiction en réalité le temps d'un moment, et plutôt le voir film en toute analyse. C'est comme ça que naissent les grandes passions.
Je devrais peut-être m'aimer moins (et comme toujours: mais pas.)

1 Révérence(s):

  • Pourquoi s'aimer moins! Vive le narcissisme baon:)
    Salutations
    xxxx

    Par Anonymous Anonyme, à  8/6/05 17:15  

Pour s'incliner

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