Ze manoir

lundi, juin 06, 2005

Quand ils se disent plus magnum à fluide.

J'aimerais bien qu'on puisse parler seulement avec le corps qui bouge, comme les abeilles dansent pour indiquer le pollen. Pas avoir à souffler de mots, que des sons, au maximum. J'aimerais bien que les gens comprennent sans que j'aie à expliquer. Mais ça, c'est la lassitude. Que si je danse comme je danse chez moi, une danse plus belle encore que le rythme d'un vidéo de britney, que si je danse comme je danse chez moi, alors même les suites de mots les plus asyntaxiques vaudraient rien. Que les mots écrits ou crachés, ça senserait rien. Je déteste qu'on doive comprendre avec son tête, qu'il faille trouver la logique. C'est pas l'intuition l'idéal. C'est plutôt saisir la douce folie de l'odeur, le murmure du goût, le vent du toucher. Voir aussi. Mais bon, semble bien seule dans ma communication. Alors je bouge, masque au cou, pour m'échapper furtivement d'éclat des filets (grossiers) de tous ceux qui me prennent pour un papillon frivole. J'adore voler, ça file une espèce de liberté. On se lèche dans les mirroirs, mais au fond ya rien d'autre. Les regards disent qu'on m'a possédée. Je déteste peut-être le vent parce qu'il me vole l'exclusivité de courant d'air. Je fait pas que m'enfuir toute coulante. Mon oeil humide, c'est le drôle. Un clin d'oeil rieur. Je comprends pas les gens qui aiment les sandwiches aux oeufs. C'est dégoûtant. Tout le reste, ça me va. Alors faut pas venir me filer un gotcha au sursaut de langue à l'oreille. Et puis en colère, je suis belle que dans mes pièces de théâtre.

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Pour s'incliner

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autodidacte