À la fonderie.
À la fonderie, aujourd'hui, on célèbre. Ya rien de précis, mais ça divertit. On sourit et on danse, on s'envoie des lingots brûlants et ça nous fait rire. À la fonderie, on a décidé de pas se faire chier pour la journée, d'oublier les tracas d'hier le passé. Parce que si on cesse d'y penser, alors peut-être qu'ils existeront plus. Mais se fait pas de fausses idées. On fait seulement danser jusqu'à s'étourdir pas possible, à manquer de souffle mais à se trouver jolie dans un jungle mentale, lascive comme un fauve, chatoiement comme la robe. À la fonderie, on regarde le métal couler et on salive en s'y baignant. Hier ya l'inspecteur de la terre qui s'est ramené et ça nous a foutu un sale trouble. On s'avait plus quoi faire, quelle place être. Mais ça nous a épuré les saletés, peut-être en même temps tué quelques rêves vagabonds, mais on se sent vaguement mieux. Maintenant, on a envie de jouer, alors on se lance les lingots. On a ouvert les portes toutes grandes au public, quelques temps rares. Personne semble entrer pour le moment, mais on espère que ça viendra. À la fonderie, on est trop souvent au boulot prisonniers heureux pour se faire moquer. Mais la fonderie, c'est le mouvement magnifique. La valse, à la fonderie, elle s'ouvre. Faut profiter, le métal aussi brûlant, c'est si rare.
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Pour s'incliner
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