Je t'aime ma maudite folle d'amour (ton bras est plein de sang).
Je n'arrive plus à viser droit. Tout tombe à côté. Même mes verres de contact ont passé la nuit à sécher sur les carreaux, à côté de la poubelle. Je marche croche par mes pieds abîmés et je louche quand je dois enfoncer dans un trou. Mes mots sonnent pas mon tête, faut des reprises pour arriver à filamenter de la bonne couleur. Suis pas une bonne deuxième. J'écoute trop les pulsions de l'air et j'arrache en zigzag. C'est comme sonner en carillon désacordé. J'ai la main trop juste dans les délires vagues, mais en bonne volonté, ça s'englue près des récifs.
***
Hier de jour, j'étais tellement merveilleuse, je pensais réellement être une bonne personne. J'ai un coeur pur et qu'un bouclier pour pas être corrodée. Mais là en soirée avant même de m'ensevelir sous les plaisirs du vin, j'ai eu des pensées horribles aux autres. Sans méchanceté, mais des plans d'individualisme même trop grand pour moi. Ya tout de même la conclusion que la franchise est nécessaire, moi je m'arme d'indifférence. Et les jeux, ça détruit tout plaisir de vivre. Les jeux c'est bien fun quand ça reste un jeu. Les jeux, ça tue quand on entre des sentiments. Les jeux en sentiment, ça se détourne sans exception aux troubles de pouvoir. J'exècre le pouvoir comme pas possible. J'en ai peur du manque de liberté. Les fans s'enrubannent eux-mêmes. Moi je veux pas voir ça et surtout pas le créer. Mais c'est impossible de dire les vrais horreurs du pouvoir, faut que le voir. Je peux qu'écrire du théâtre de pouvoir. Le pouvoir d'amour les pires jeux. La Muerte qui narre dans toute sa raison. "leur envoie mes meilleurs souhaits de bonheur, mes meilleurs souhaits de bonheur!... signés avec six balles de revolver." bang bang bang! oh yeah! bang bang bang.
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Pour s'incliner
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