Ze manoir

jeudi, mai 19, 2005

Les jambes gluées-collées de mots à suppôt miam.

Je n'arrive plus à rien comprendre. C'est pire que si j'étais dans une salle enfummée, avec dix-huit personnes qui parleraient dans mes oreilles et que je doive en saisir un moindre sens. Je vois plus rien de clair. Comme si tous mes enseignements sont si bien entrés en moi que je n'ai plus à y réfléchir. Ou vaguement. C'est pas normal. Je trouve plus de musique qui va avec mon état. Ya rien qui va juste assez toucher la sensibilité. J'avais l'envie d'ensevlissement de poésie, c'est bien beau, mais ça donne rien de passionné. J'entre dans rien. J'ai tout en surface.
Suis prise dans un jeu horrible qui m'a trop bouffé mon temps, qui m'a trop tiré de pensées. J'arrive à rien de bon. Les jeux, ça m'amuse quand je gagne. Sinon j'ai que l'envie de renverser la table par terre et laisser toutes les merdes considérables ramasser. Mais ça règle rien. J'ai des envies de déverser des mots jusqu'à gluer pas possible un petit mignon, j'aurais tant à écrire à des tonnes, parce qu'un mignon ou un autre, ils se valent. Les regards du dessous, je me les réserves. Et tous les pauvres mecs débilent qui espèrent je sais pas quoi je veux pas le savoir. Qui parlent comme si leurs couilles en corde vocale. Mais à vouloir agir en grand, faut avoir l'âge qui communique avec le rêve. C'est que dans l'explicité-non, ya plus que le talent de la coupe impect. Je rôde mouillée avec mes mots. On jurerait Cléopâtre dans son bain de lait. J'ai les exigences finales pire que la cravache, mais faut pas essayer de me jouer. Je paye pas pour une belle gueule. J'ai sommeil. Mais ya rien de tout ça qui salira pourir mon intérieur. Je ferme l'oeil d'un monde de regards qui m'assomment, si on aime que se limiter à ça pour séduire, faudrait mieux regarder dans la toilette si son vomi veut bien le prendre sous son aile.
Aller, t'auras même pas le temps de remballer ta viande. Ta bite meurt si elle sort. T'as pas de droits. Ha.

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Pour s'incliner

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autodidacte