Ça vient comme un gros paquebot.
Je m'en vais bientôt et pour moi tout semble étrange et trop rapide. Pas vraiment trop rapide, mais ce n'est pas comme ce que j'imaginais. Comme les filles qui pleurent après leur mariage, passe que c'est pas comme ce qu'elles avaient rêvées toute leur enfance, petites filles. Je pensais partir comme une tornade, comment? je ne sais pas, mais comme une tornade, c'est certain. Mais là tout me semble trop facile, pas assez d'inconfort et de vie morne et moche comme on lit dans les romans. Il va me falloir changer de style, choisir une comédie romantique de l'année, sûrement. Le plus grand éclat serait de causer la mort de mon couple. Ou de fracasser la machine à espresso au sol. J'aurai déjà mon petit luxe façon la chance, en plusse de mon petit lapin, Princesse, ce mignon minuscule, un hamster à longues oreilles. Tout semble nu peu précipité, comme si je fuyais quelque chose, mais rien. Tout roule et baigne dans l'huile, même Derrière mon garage vient d'être publié sans problème, mais reste nul et sans imagination. Je serai pôvre mais douillette, toujours en prélassement si l'envie me dit. Au fond, c'est bien ce qu'ils disaient, ce qu'on disait, aussi. Les nobles ne perderont pas noblesse faute d'argent. Évidemment, c'est une question de sang (ça fait sexy).
1 Révérence(s):
nan c'est pas une question de sang, c'est une question de style, have a good trip!
Par Anonyme, à 23/2/06 03:55
Pour s'incliner
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