Ze manoir

mardi, février 07, 2006

Nue.

J'arrive toujours pas à écrire quoi qui vaille pour le journal et ne serai pas dans la première parution ni dans le festif du trente ans du journal mais m'en fout passe que si c'est pour vanter toute la merde accumulée, alors j'embarque pas. Suis certaine qu'à chialer à ma manière critique, serait encore censurée. Passe que ça plaît pas et le pouvoir ça ça plaît. On verra bien. Mais me faut recommencer à écrire. J'adore mes semblant de célébrité. J'adore pouvoir mettre des visages sur ces mecs de 17 ans qui m'avouent adorer mes textes et sont presque à me faire signer des copies collées. Mais je tombe facilement dans les vieilles habitudes et j'ai pas décidé de changer ma chronique pour rien. Un autre ton à adopter, faute de pouvoir vraiment changer de sujet. De toute façon, en gros, le sujet, on s'en fout. Faut jusse savoir l'écrire et dire de l'impertinent, malgré tout. À la place de m'attabler et d'engouffrer tout ce travail one shot pour en finir et savoir que c'est seulement dans deux semaines le reste, m'amuse à contenter mama et faire la belle pour des aveugles qui me trouvent mignonne, malgré tout, encore. Une mignonne qui les fausse dans mes détours ratoureux, une critique où on s'amuse et voilà une école au complet à mes pieds. Qui voudrait savoir aligner des mots, eux aussi. Bien entendu que toute cette attention de loin me fait plaisir. C'est du rapporter, ai pas à me montrer modeste. Mais tout de même, ai limiter mon glam, pour m'assurer de pas mourir tout de suite tuée par des jaloux à succès. Passerai le shinny fetish dans ces textes à cracher plutôt que dans ces bottes merveilleuses golden au talon huit pouces cowboy baby. Suis rendue à vivre en pauvre pour aller me faire baiser chez les maharajah indous. Faut voir.

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Pour s'incliner

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