Ze manoir

lundi, mai 16, 2005

Une bouchée.

J'ai ultimement mal aux pieds depuis des milliards de jours. J'aimerais seulement tellement qu'ils partent de mon corps, que je puisse les enlever et que tout se règle. Les pieds, c'est surtout du trouble, du moche à revendre. En fait, je m'en foutrerais mieux que quiconque, mais ils sont reliés à mon corps. Ils envoient des messages à mon tête. Et là, c'est de la douleur. Si yavait bien une chose que je pourrais extraire, ça serait ces débiles. Yen a d'autres qui préféraient perdre n'importe, pour ceux que c'est le coeur, j'ai même pas de regard.
En attendant, je me limite à apprécier pour les danses, danser porno sensuelle sur des notes lascives piano aérien. Fermer les yeux et sentir sa peau glisser sur les os, débloquer chaque sens, la danse en supérieure aux hommes pour les frôlements électriques. Flotter dans son corps, l'emport de musique. Ça apporte tout de suite à un fantasme d'habitation. Le bord de mer, la plage à l'arrière. Grands vitrages. Balcon immense pour les déjeuners sous la pluie. Parce qu'ya seulement que la pluie. Les jours de beau temps, c'est que gris, l'eau grise, le sable trempé tout gris, le ciel, les oiseaux, ça semble tout moche mais c'est enfin respirable. De la pluie toujours et tout en gris et blanc. Moi avec l'habillement qui s'arrange. Du blanc. Des pantalons, oh yeah, des pantalons blancs, qui filent transparents aux lèches des vagues. Blonde au vent. Vent rempli de sable et de salin, mais ça du bon. Le déjeuner qui s'envole sous la tempête. Tout ça sans bruit. Et la grande bibliothèque au plafond-verre.
J'ai le fantasme de grande eau, le feu qui monte s'enrage et tout commençait à aller dans un engrenage plus passionnant. Les contrôles sous un règne étrange. Même moi ma réclusion s'obscurcit, je vois rien clair, faudrait changer mes verres. Tout ce qu'il me reste à faire, c'est flancher mes genoux au Nunavut, l'art inuit. M'enfuir dans les neiges et les banquises, à quatre pattes quelle discussion avec l'ours polaire. Manger du gras de phoque.
Holden Caulfield, à te retrouver j'espère partir encore plus loin que tes maux.

1 Révérence(s):

  • Si tu penses aller au froid, applique le questionnement à la deux, c'est un paradis pas si vite oublié.

    Par Anonymous Anonyme, à  16/5/05 13:01  

Pour s'incliner

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