Ze manoir

vendredi, mai 13, 2005

L'ultime bang bang.

Bien assise à rêvasser des poésies qui s'annoncent du rien, j'écoute de l'autre oreille le professeur qui divague lui aussi, chacun sa branche. Mister Freud en récit. Ça m'accroche en ver d'oreille. Plutôt, ça s'immisce vaguement, mêler les réflexions, on y voit clair par les dessins au cahier d'ennui. Supposément les trois premiers tabous, interdits. Refoulements. Le meurtre. L'inceste. Le cannibalisme. Me sens bien mal partie. Faire remonter les pulsions, en prendre conscience pour les maîtriser plus que dans l'inconscient. J'en arrive que suis une ultime bang-bang. Oh yeah. Rien d'autre. Aujourd'hui plus féline que jamais, sauter sur ses proies, les mordre à la gorge. Parce que ça goûte bon. Oh yeah baby. Tu sais bien ce que je veux. Dans tes mains le regard par dessous, la lèvre qui écume. La complicité elle doit être que malsaine. La lionne, c'est elle qui chasse. Elle satisfait son mec que si ça lui plaît. C'est bien bon de se prélasser, mais elle tient sa vie comme ses couilles entre ses griffes. La tigresse, elle, se place tout devant les crocs aux abords. C'est mordre, claquer les pattes grosses comme ça. La panthère, fauve de nuit. Se dérobe et se glisse pas possible partout où il faut pas. C'est l'espionne noire qui glisse comme l'eau. Et la nuit, elle est toujours cachée sous les sourires du jour. Finalement, c'est le léopard. Le gagnant le sublime, on l'aime pour sa robe. Les apparats la redoutable puissante.
Le meurtre, je camouffle même plus mes envies. J'aime trop le sang pour conserver des vies. Oh yeah. Ça sangle solide dans mon tête.
L'inceste, j'ai des envies de pères, la minivan, même un siège bébé peut aller.
Le cannibalisme, le plus évident. La chair, mmm. Carne me. viande-moi. Aller merde!
Une reine qui cherche surtout pas un roi. Une reine qui préfère aller écumer les prisons pour se taper la pire racaille. Mais on dirait bien que l'homme qui n'est pas subjugable il rampe loin dans les conduits d'aération. Moi qui déteste le vent..
Ici, c'est la jungle. La loi de la jungle. Vivement au plus fort. Quelqu'un osera? On dit que le roi de la jungle est le lion. Faut juste pas oublier que son féminin a ses couilles entre ses griffes. Oh yeah baby, la reine a la toute puissante d'un simple clin d'oeil. T'imagines même pas le nombre d'émasculé. Et suis toujours effilée. Mon regard sharp, c'est qu'une douceur d'avertissement. Compris?
Y'en a même pas un qui ose jouer le real, le combat de vie en péril. J'arrêterai de cracher aux têtes à mes pieds lorsqu'un vrai dandy en croc se présentera à la valse.

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Pour s'incliner

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autodidacte