Ze manoir

lundi, avril 04, 2005

Mes châteaux sont pas en Espagne.

J'ai débuté mon soap. En fait, je me suis lancée tête première à l'écriture dès mon retour des dépenses obligatoires. Écrit tant et encore que mes globes occulaires souffrent, comme si j'avais finit un long montage. La grande concentration. Yavait longtemps que j'avais écrit dans cette rage. Mais c'était une idée que je couvais depuis longtemps, restait qu'une certaine narration à développer. Mais faudra réécrire car ça pu l'influence dans l'idée d'imaginaire. Ya trop de vapeurs du Lord of the ring, version campagne mal famée. Et puis ma passion toute récente de la bd, les superhéros en couple et des zombies sur le corps de Britney. Les idées foisonnent et ça sera laid, mais on s'en fout c'est mon soap à moi. J'en ferai peut-être le don de publication, faut dire que notre journal maudit il est triste de création au-dessus d'une barre minimale. Je froussarderai les petits prudes du langage. Mon premier épisode s'est accouché en gros bloc brute et comme le soap est pas dans mes habitudes, suivrai pas mes habitudes donc et j'ai le retravail intense pour celui-ci. Un cran juste en-dessous du théâtre. Alors la motivation d'y passer la nuit si je le sens faut que je le fasse ça respira plus tard. Mais là crise peut-être au semblage futile mais merde l'imprimante qui me sort que la moitié du texte je fais quoi moi la nuit durant pas de possibilité. Et mes yeux meurent à l'écran. Impuissante, je crise. Je crise fort, ouragan partout dans la maison je crie et j'écris des messages de haine gros comme le bras. Ça calme. Mais toujours pas de résultats. J'ai pas que ça à faire, attendre que quelqu'un s'occupe de mes problèmes matériels. Pourquoi j'ai pas encore de majordome, de lord, de valet de pied, de camériste, je sais pas, quelqu'un! Désemparée je me tape trois popsicles à la suite, ça calme un peu. Ma soeur me traîte de fille ingrate. M'en fouts on n'avait qu'à pas me traîter en princesse en mon enfance. Me remettre à ma place quand les rêves d'enfants m'ont pas quitté. M'apprendre à maturer. Me foutre dehors pour me montrer c'est quoi la "vraie" vie. Et bien je ferme les yeux bien rapidement. Je fais le nécessaire pour qu'on me laisse rêver en paix. Et surtout que je réaliserai mes rêves, ma vie portée à la totale réalisation de mes fantasmes. On peut toujours tout réussir, faut seulement pas se donner de limite dans les moyens et dans le temps. On m'a toujours répété que j'étais la meilleure la plus belle. J'ai juste fait l'erreur de le croire. En total. Suis peut-être une sale égocentrique, mais entrez dans mon tête un petit instant et comme les autres vous allez vouloir mourir dans mes bras, sous mon royaume fermer les yeux. Les liaisons dangereuses apprenaient qu'on ne développe pas ce dont on a pas besoin. On m'adore sans que je sois douce et conciliante. Au fond, l'indifférence est la plus grande facilité à la vie.


1 Révérence(s):

  • Et la différence sa plus grande beauté.

    Par Anonymous Anonyme, à  5/4/05 00:48  

Pour s'incliner

<< Manoir


 
autodidacte