Ze manoir

mercredi, mars 08, 2006

Mon courroux ne diminue pas.

Je souffre vraiment. Je fais très très pitié. Je me traîne jusse qu'à mes cours et j'ai envie de pleurer en silence. Passe que j'ai mal. Je suis malade. C'est terrible. Le pire, c'est que c'est pas crédible. J'ai encore du standing. Mes vêtements ne se sont pas salis et déchirés d'un coup. Mon style n'est pas tombé à zéro en même temps que ma santé. Je suis encore jolie. Ma peau semble même plus lumineuse grâce à la maladie. Comme si le manque de sang (bouffé par le virus) rendait ma peau plus blanche et éclante comme une mannequin rousse. Même dans la déchéance, l'esthétique me rattrape. Je ferai une belle morte. Je suis irritable et tous mes sens sont à l'affût, comme s'il fallait qu'en plusse de souffrir de la maladie, me faudrait avoir connaissance de chaque moindre petite chose, de chaque horreur qui devrait me donner envie de tuer. Mais suis trop faible. Les informations entrent et restent là, battues sans analyse, à peine mâchées qu'elles stagnent. JE N'AI PLUS D'ÉNERGIE. Je veux mourir.

1 Révérence(s):

  • Des fleurs ou des dons?

    ... et, tu me laisses du temps, ok, j'ai le portefeuille geignard ces jours ci...

    Par Blogger J. Walters, à  10/3/06 23:09  

Pour s'incliner

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