Ze manoir

lundi, juin 20, 2005

Soupir (nasale sédentaire).

J'aurais des miliers des mots. La vie m'écoeure, si ce n'était de mes rêves, fantasmes, buts pas encore réalisés, je serais déjà morte, suicidée de mon écoeurement profond du genre humain. Intensément dégoûtant. Yavait longtemps que j'avais pas détesté à ce point. J'ai renoué avec le spectacle. Il me manque de la musique, de la danse et surtout, surtout, du théâtre. Pense que je passerai du long de l'été à retravailler ma première pièce, en espérant de se souvenir des mots mal joués. C'est donc l'horreur profonde, plus qu'un simple mal de coeur. Ce qui me persuade de surtout jamais être en littérature. Que cet univers est trop moche par rapport à moi. Peut rien m'apporter de bon. Déjà que j'écris en maso. Nan, l'univers littéraire, pourrai jamais qu'y derverser mon horreur. Mon escapade en d'autres m'a donné une pause bénéfique. A réellement évité mon suicide. Me fixer des buts semblables impossibles, trop grand, pour être certaine de survivre assez longtemps. L'aristocratie. Que j'aurai. Et s'abandonner dans le look, le style le plus possible, entretenir les merveilleuses relations superficielles, sans autre besoin, pour parfois ne pas avoir à penser, seulement l'extérieur. Si j'étais toujours à mon total intellect, je mourrais. C'est trop de pensées tout le temps. Me donne à séduire par mon corps, c'est pas d'effort à faire, pas besoin de modifier mon esprit pour plaire ni à même montrer mon tête pour être comprise. Pure paresse ou douter de la stupidité des gens. Prennent tout ce qu'on donne, sans jamais rien donner, surtout rien voir en analyse.
J'aime mieux me considérer comme pas humaine. Me sens mieux hors de ce qui m'hallucine de vomis.

2 Révérence(s):

  • « Me donne à séduire par mon corps, c'est pas d'effort à faire, pas besoin de modifier mon esprit pour plaire ni à même montrer mon tête pour être comprise. »

    Soit, vous donnez corps à beaucoup d'esprit. Si c'est ce que vous appelez «peu d'effort», j'aimerais connaître ce que vaut le travail.

    Et à moins que vous ne soyez carpe en votre mutisme jusqu'ici -- entendre superficielle -- je vous croirais dotée d'un endoderme séduisant.¸

    Humblement.

    Par Blogger J. Walters, à  21/6/05 02:00  

  • Mister..
    C'est gentil. Mais ici, c'est ce que je veux, ce qui me plaît. Mais au dehors, c'est la peur de faillir.
    Faillir?
    Tomber. L'échec.
    Frayer avec les fantômes aveugles. Épuisant.

    Un sourire. Merci.
    rl.

    Par Blogger reine laurence, à  21/6/05 13:35  

Pour s'incliner

<< Manoir


 
autodidacte