Ze manoir

samedi, janvier 29, 2005

Ça va toujours très mal. Je veux écrire. Je sens qu'il faut que j'écrive. J'ai le besoin d'écrire. Mais je n'écris rien. Du moins, rien de bon, rien de pertinent. Mon retour au collège m'a donné un gros coup, je lis comme une défoncée. J'écris beaucoup, surtout pour me divertir de mes cours pour rien dire pour noter mes réflexions de lectures. Ça donne rien. C'est moche. Toute écriture, j'arrive seulement à une forme de journal, journal dans mes cours, journal pour mépriser, pour noter, toujours du journal, mon esprit à la seconde de la lettre. Et c'est moche. Je veux créer. Je peux écrire, mais créer, ça fonctionne pas. Je sais pu quoi faire. Suis entrée dans le convainquement du tourbillon impossible des Fêtes, je peux pu rien faire. La pause était horrible dans ses résultats. Je suis face à ma tempête et je peux seulement pas bouger. Un gros sushi, empêtré dans ses algues. Merde. Je pense, pense, pense. Trop justement. J'arrive pas à dépenser mes idées pour les mettre belles. Cet état de corps est plus souvent fréquent. Faut l'ammener en état d'esprit. Et espérer que ça fonctionne. Je vais faire un voeux dans mon mini-temple.
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Face à tous les problèmes théoriciens, avant d'essayer d'y même réfléchir, je remonte à la source. Et presque toujours, j'en viens à la conclusion que c'est la vérité qui sème le trouble. Recherche de la vérité amène trop souvent une torture idélisque. Vouloir trouver une vérité objective. J'ai cessé d'y mettre du miens. La beauté en toute relativité est belle elle se laisse porter ou domine mais elle est propre aux idées de tous sans contredit. Tant qu'on reste attaché à la vérité on est au moins partiellement aliéné.
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Je pense poursuivre écrire une partie deux à Charles. Texte magnifique. Trop magnifique qu'il me fait peur poursuivre ne pas être à la hauteur. Jj'ai tellement rien qui me vient, utiliser les vieilles idées (bien que celle-ci soit perpétuelle) est la solution aisée. Depuis quand je recherche l'aisé? Mais je me sens peut-être prête. Faut être dans un état critique pour Charles pour assurer. Il y a si longtemps que j'ai reçu un moment à ajouter à mon "autobiographie" Les états critiques. J'écoute Le locataire de Polanski ce soir. L'ai jamais vu. Pourtant Charles en est inspiré. Faudra voir si ça amène d'autre..
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Je débute et termine à l'instant Les atmosphères de Jean Aubert Loranger. 1920. Très bien. Des poèmes en prose. Assez facile de lecture. Reste dans l'idée un peu campagnarde du Québec de l'époque. J'y retrouve une correspondance avec l'oeuvre de Saint-Denys Garneau. Même rapport à la nature. Pas les mêmes sentiments. La prose pour lui. Poète majeur selon Poupart. Connais si peu je sais pas. Court. C'est un mignon enchantement cristallin d'une rivière qui coule argent sur les roches mousseuses.
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Discussion sur mon avenir collégial et universitaire avec mes parents. Si j'aime vraiment la littérature. Quoi! Ils me connaissent si mal que ça? Si j'aurais mieux fait de continuer en cinéma, pour m'épargner une troisième année. Quoi! Ils désirent vraiment que je meurre? Finalement, en bon résumé, ya mon père qui dit qu'il faut toujours avancer. Jamais stagner. Et ça va de soi, jamais prendre le temps de réfléchir à soi, à ce qu'on veut. Notre carrière et avenir est prédéfini. Mes parents savent ce que je veux. Qui suis-je pour vraiment désirer? J'ai vu la Société des Loisirs, de François Archambault, et j'ai jamais été autant bien et heureuse de moi choix.

1 Révérence(s):

  • La fille de Christophe colomb. Voici le livre que tu dois lire. Tu as sûrement déjà bouquinée quelques livres de cet auteur, mais celui-là, il va te mettre K.O. C’est le genre de livre qu’on voudrait avoir écrit. Unique en son genre, même pour un auteur aussi fort comme celui-ci. Un nom. Ducharme. Le livre est très compliqué à trouver, mais la conclusion relève de l’absolution.

    Par Anonymous Anonyme, à  30/1/05 02:37  

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