Ze manoir

lundi, janvier 17, 2005

Ce soir, je meurs, un peu plus comme chaque soir, un peu plus comme chaque jour. Je meurs, ma mort toujours aussi bonne et douce, étant perpétuellement dictée par des sentiments.. des émotions.. Beurk. Got to face that. Plaisir d'écrire, pour ne pas avoir à dire, à expliquer, surtout, que personne le sache vraiment. Je sais et je dis, je suis aussi faible que le reste, j'aime aussi. Je suis folle, folle d'un copain garçon. Me mange mes pensées, tue la totale de mes études, peux rien écrire de pertinent. C'est ty pas assez pour pu aimer ça? Maudit jerk. Serait si fun à penser. Au moins, le temps accompli peu à peu son oeuvre. D'embellir, ouais. Non, d'oublier.
J'ai terminé les Liaisons dangereuses, Laclos. Superbe, pour les moeurs, la marquise, toujours sublime. Comment se maîtriser parfaitement pour maîtriser tous à ce qu'on veut. Dommage que tout termine si mal, pour les gens si "dépravés". Sure. La fin détestable, mais la marquise, quel compliment de m'avoir comparé deux fois plutôt qu'une à elle. Je suis touchée. Et j'entends m'exercer pour l'atteindre, tout en l'espoir de la dépasser, de finir en grande légende, de tous les avoir bernés, c'est certain. Une morale: faire confiance à personne pour ces choses là.
Je me prends à rêver, au doux enfant-copain, c'est certain, mais à tout et rien. Je rêve. Je souhaite l'oublier, et tout me rapelle l'existence du putain-amour et de ses dérivés. Kind of bad. Si on est pas heureux avec l'autre, et passer sa vie à m'en oublier, alors on est en totale dépression et je suis si merveilleuse écoute. Je veux dire, je peux même rêver à mec pendant qu'on me radote des histoires. Ya ti pas mieux?
Décidé de tout arrêter pour passer ma vie enfermée chez moi, à me consacrer à la littérature. Ça me fait bien plaisir de lire, mais vraiment j'ai total rien d'intéressant à écrire. Ma vie même est pas trop passionnante, et surtout, j'ai pas d'envie de prose. La fiction, c'est au-dessus de mes forces pour l'instant, la poésie ça va, mais je sais pas, je me sens jamais en état de retravailler. Est-ce que j'ai jamais eu autant besoin de mon fuckin amour-intellectuel. Ou juste un tendre choux qui voudrait bien me lire critiquement. Et me pousser à écrire. Des choses bonnes. Faudrait prendre c'était des orgies... pour le transformer en suite poétique. C'est bien la mode ces temps-ci, en poésie. Et surtout, pas de ponctuation!!! Oui monsieur Poupart..! Mais moi le point je l'aime! Ben apprends, parce que c'est pas toi qui va révolutionner la poésie, du moins, pas tout de suite. Quoi, pour percer, est-ce qu'il faut se conformer à ce qui est à la mode, pour se faire connaître. Une fois aduler des critiques, du milieu et du mince public, tu peux te permettre n'importe quoi et les gens, aveugles de célébrité, t'acclame tout de go. Alors la révolution peut commencer? Mais ya personne pour être vraiment critique avec toi? Et toi, t'as aussi les yeux fermés tu sais..
Quelle merde.. Perpétuelle, si je voudrais faire de la beauté-esprit..
Ya deux choses qui me tienne. Ya l'espoir du travail en librairie, le plaisir des livres, là aussi le perpétuel se place bien. Ya le style, le plaisir que j'y ai retrouvé. S'alliant avec un fuckall plus puissant. Faut juste faire attention aux hommes-à-maladie. Déjà que.. Ça va passer bien vite, faut seulement garder espoir. Le style, à faible coût, retrouver le plaisir et se démarquer, pour le plaisir du costume, toujours. Me faut vraiment ces draps dorés en satin. Et ces sous-vêtements en léopard. Le style, le plaisir du corps. Je veux dire, je me fous de toutes ces putains de mode, moi ces mes idées que j'aime le mieux. Vivement filets, chapeaux-melon et paillettes. Mini-jupes et triangles. Voyez mes fesses, mais pensez-y même pas. Parce que tout ce que je porte, plus c'est court, plus c'est beau. Pas plus que je veux vous baiser. Bordel. Je baise pas tout. Ou presque. J'ai pu envie. Et je sens que je rentre total directement dans mes 18 ans. Le huit. La forme bordel. Le sept, facile, totale intelligente, avec minceur et cute, sans trop rien de fout. Là, ya la pulpeusité qui rentre. D'accord, mais merde, pas loin le 20 ou je serai défigurée. Et le 19, perdre toutes mes fesses. Wow, les plus belles considérations superficielles, par des nombres! Bordel.
Le fuckall me tient debout. Sans ça, moi je serais déjà morte, 40 milliards de fois, c'est horriblement moche, par des sentiments à la con. Oui, c'est mon con qui règle tout. Je me sens terriblement près de Miller. Hey, ça te dirais de prendre un verre, on parle de rien, juste pour baiser un bon coup après, prendre chacun son pied. Je suis mignonne tu sais, je suis certaine que ça te plairais. Mon petit con, juste pour toi... Alors on baise bordel. Tu me plais, entre ici mon choux. Mais faut toujours penser à petit-copain, même après l'amour, le foutre dégoulinant. Je plonge et replonge, tant de douceur dans cet univers du foutre. Mais l'idée, c'est qui faut pas en être contrôler. La supérioté, quand tu peux pu t'empêcher d'aime, c'est d'au moins pas le dire, pas espérer, et pas faire de rapprochements débiles. Pas espérer. Tout oublier. Et si tu gardes pour toi, au moins, ça passe plus vite.
Et puis, des pensées heureuses, yen a des milliards d'autres. Les lectures merveilleuses quotidiennes, les objets, je mini-temple, les poèmes, les amis.. l'alcool. Le style. Une future librairie.. Les groupes d'anglos de bonne musique, le redécouverte du bon vieux jazz.. duke, monk, mingus, waits.. On adore. Les aspects sont au meilleurs, tous positifs, la vie va si bien, de plus en plus près du drafts. Être draft.. le seul avenir que je vois et entreprends. Le corps de femme, l'entretenir et les rendre fous. La tête d'homme. La conscience de savoir comment la femme pense. Pas de morale. Qu'une valeur: la beauté. Qu'un précepte: la liberté. Qu'un intérêt: moi.
Draft.
Copain-terrible, je t'oublie.
C'est l'horrible féline qui rôde et..
J'entends déjà les cris.. Ou serait donc passée la vertu?!? Je l'ai bouffée, bande de porc!

0 Révérence(s):

Pour s'incliner

<< Manoir


 
autodidacte