Constat d'écriture Dr. Poupy.
Ya le collège et c'est terrible comme c'est moche. Ya une seule chose de bien. C'est tellement moche que la seule chose à faire, c'est écrire. Alors j'écris. Mais que des merdes. En se disant qu'en écrivant beaucoup, il y aura peut-être une phrase.. trois mots aux moins, qui pourrait avoir du sens, être d'une qualité exceptionnelle. Je chiale, je chiale. Tout ce que je fais. C'est si lent. Les gens sont ignares, il faut les éduquer. Je ne suis pas un gens.
Ya deux problèmes qui se posent. Ya celui des hommes qui plus je les approchent, plus ils me prennent à la tête. Et ça défeque sur la concentration. Rimbaud, pour avoir tout lu ce qu'il a lu, il devait à peine que les regarder, les autres.. Mais d'un autre côté, ces chers hommes, c'est qu'ils me soutiennent, me font vivre en partie, si l'autre est la littérature. L'harmonie parfaite: le littérateur, cet homme de l'amour-intellectuel.
Autre chose: ce blog ne mène à rien. En fait, je m'amuse bien à écrire, déverser mes pensées. Mais c'est moche. Même moi je ne m'intéresse pas à me relire. Et je lis d'autres, et comme ils semblent avoir un but d'écrire un blog. C'est comme dans mes cahiers, c'est toujours pêle-mêle, même si je lui donne une fonction de départ. Les règles sont faites pour être transgressées. Surtout les miennes. Je sais même pas si je veux donner une définition à ce blog. Je diffuse plus mes mochetés que mes bons coups.
J'ai croisé Poupart tantôt, près de notre lieux commun. J'étais contente. Il était bien sympathique. Il a encore insister pour que je lui remette des poèmes pour la revue du collège. Panique. Non. pas. Mais presque. J'ai un mois, ok, mais je sais pas quoi remettre. J'ai rien écris de bon dans mon mois de congé, j'ai un peu retravaillé, mais tout est si passé. Faudra m'y mettre. De toute façon, c'est pour moi aussi. Faudra surtout aller le voir, même s'il sait être intimidant avec ses airs de poètes dans les nuages, de poète qui sait tout, qui connaît tous. Lui, directeur de maison d'édition, lui poète, pourquoi être éditer. Faudra demander à chaque écrivain le pourquoi d'être éditer. C'est ce qui me manque à savoir. L'argent, on s'en fout, ya plus, c'est certain. Mais je sais pas. C'est une motivation purement égoïste, neh? Que ses écrits devraient être merveilleux pour les autres. Leur apporter quelque chose. Je ne dois pas écrire pour les bonnes raisons pour être éditer. Je m'en fouts des autres. J'écris parce que je déteste ça.
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Pour s'incliner
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