Ze manoir

mardi, septembre 15, 2009

Le langage doctorat.

Est-ce que j'ai le droit de dire à quel point je trouve le doctorat difficile ? Non. Pas encore. J'ai dit que je me laissais du temps, que j'allais finir par apprendre, m'adapter. Mais être dans la même salle que tous ceux avec ces tonnes d'expériences de plsu que moi, et mise à comparaison ? J'ai de la difficulté. Mais surtour, c'est mon impression de ne pas vouloir la même chose, de ne pas être à la recherche du même savoir à travers ma formation. Aux pauses, je n'ai pas envie de discourir plus longtemps sur les théories, d'apporter mon savoir aux autres, de montrer que moi aussi, je suis capable. À l'extérieur de mes propres travaux, je n'ai pas envie de raconter pour mettre en valeur mes recherches. Je n'ai juste pas envie d'entrer dans le jargon, avec les catégories de groupement philosophiques et conceptuels. Je veux bien qu'on me les explique pour que je comprenne lorsqu'on me parle, mais je n'ai pas envie de les utiliser pour référer mes pensées. Parce que franchement, qui pense en concepts établis ? Du moins, rendue à ce point, inintelligible pour tous, avec un petit clan pour hocher de la tête, ça ne me dit rien. J'ai l'impression que de partir dans cette direction, ça serait oublier le reste du monde au profit de recherches basées pour les bourses et les budgets.
Sans grands idéaux, je veux juste me rester compréhensible, à moi-même. Les mots creux aux sens approximatifs, j'ai appris à les éviter. Et s'ajoutent ceux qui ont un sens changeant, selon l'auteur, encore plus que les autres. Je ne veux pas de lexique pour me comprendre. Je n'ai juste pas envie de jargoniser.

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Pour s'incliner

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autodidacte