Ze manoir

vendredi, septembre 11, 2009

Jour 2.

Deuxième cours. Première semaine. Beaucoup plus facile, je me suis retourvée comme un charme (sauf que j'ignore toujours où sont les toilettes). Tout semble amusant, même assez comme cet autre cours que j'ai déjà eu, bien que pas dans mon domaine. Ça passera quand même. J'ai presque pu m'ennuyer de la littérature. Et j'ai presque lu tout le corpus. Je ne crains pas le B+.
Par contre, je me sens toujours l'imposteure. Cette fois-ci à l'inverse, contre la nulité, plutôt celle qui l'a déjà fait et qui se pointe à un cours de révision, collée à des notions pour être certaine que le système soit heureux, lui. Mais j'ai franchement l'impression que ça ne survolera que trop rapidement ce que je dois comprendre pour avancer, et que tous les exemples, les mises en situations et les ateliers (oh merde ! des ateliers) ne me concerneront surtout pas. Je suis une bonne fille, je vais tout remplir comme il se doit, je veux dire, je suis patiente quand même. Mais la différence entre mes deux cours est trop immense pour que je puisse croire que ça soit normal. Et à m'entendre parler, à m'écouter raconter ma semaine de nouveautés, on dirait bien que je panique, presque, encore. J'ai toujours crains de ne pas savoir avant d'apprendre, mais là je me demande si je n'aurais pas dû passer l'été à étudier, à apprendre pour être à la bonne mesure, facilement. Je me fais tout de même confiance, je ne suis pas conne, je m'en tirerai. Mais c'est bien la première fois que je me sens la plus recullée, celle avec aucun passé pertinent, plongée un peu trop loin dans l'inconnu pour conserver du confort. J'ai déjà bien remarqué que je tente d'aller en recherche de ce que je pige mal, depuis mon blocage face aux poulies, je veux débloquer les champs de savoir, être certaine qui si j'avais voulu, j'aurais été capable. Et là, le blocage est peut-être un peu trop fort d'un coup. On verra. (Je me laisse une semaine.)

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