J'aime la chanson Pokémon.
J'ai laissé tombé Crescent. Pas assez valorisant pour mes belles jambes. Et mon cul servait à rien, pointé vers le restaurant. Je ne sais attirer des gens qu'avec mon cul. Comment se sentir efficace alors? Ai crissé là Crescent passe qu'avait pas envie de travailler sous la pluie, à faire pitié pour que les gens s'arrête, ou du moins espérer, comme une petite fille aux allumettes avec les pieds bleus de froid. Voilà. Alors passerai pas l'été à me faire bronzé pour être une poupoune à sourire. Une attitude de non-persévérance, c'est certain, mais c'était un emploi de cul, ou pas assez, justement. Ce que j'aime surtout, c'est le sentiment de me sentir plus libre, avec plein de temps avec mes cours qui finiront bien un jour et ces journées à lire au parc et à faire du rollerblade. J'aime m'arrêter et me dire que ma vie est superbe. J'ai passé tellement de temps en pseudo-crise d'adolescente tourmentée, à paniquer passe que mes souliers n'étaient pas assez cool, de craindre l'hiver passe n'avait pas LE manteau fashion. Ai passé des temps de mon enfance à trouver que les copines de ma soeur avaient l'air plusse cool que les miennes et que je m'amusais moins qu'elle. J'ai passé beaucoup de temps à regarder la vie des stars et vouloir en être une, à espérer être "découverte", passe que n'avait pas envie de faire quelconque chose pour changer mes plans préétablis. Passer des heures de temps à me convaincre que lorsque je serais rendue jusse un peu plus loin dans ma vie, alors là je pourrais changer quelque chose, faire vraiment comme il me tente. Puis j'ai arrêté. J'ai stoppé pour me mettre à créer, arrêter de vouloir faire comme les autres, de juste suivre ma ligne des yeux. Et ça me réussi. Depuis, tout me réussi. Comme s'il ne suffisait que d'entreprendre. J'aime bien l'idée. C'est déjà assez d'énergie, comme s'il fallait croire aux échecs en plus. Ou en vivre. Nan. Même à ça, ne fait pas autant tout ce que je veux, tout n'arrive pas quand je claque des doigts. Peut-être passe que suis pas capable de claquer des doigts. Du moins, vois l'été arriver et le collège prendre fin à pas mal jamais et ne vois pas quand j'aurai à créer, quand j'aurai ces obligations qui me poussaient au cul. Ne pourrai jamais travailler par moi-même. Ai pris un an et 300$ pour cracher le brouillon de ma première suite poétique, qui dormira dans son livre, c'est certain. Et mon théâtre qui dort depuis trois ans. Je suis née pour les arts numériques, c'est certain. C'est tout ce que j'arrive à faire.
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Pour s'incliner
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