Ze manoir

mardi, avril 25, 2006

Enfin.

Il y a deux jours, j'ai perdu ce texte où j'avais commencé à réfléchir pourquoi j'avais arrêter d'écrire, du moins souvent, qui représente pour moi écrire (l'acte répété presque quotidiennement). Perte d'écriture autant au manoir qu'ailleur, dans mes cours où tout cela est pénible, dans mes pulsions, jusqu'à mon envie à gratter le papier. Tout ça passe par l'absence de rêves. Passe que j'ai arrêté de rêver. Ça paraît triste, mais surtout pas. Seulement cesser de fabuler, cesser d'espérer ailleurs, d'inventer des scénarios d'impossible. Passe que regarde ce que j'ai et je n'arrive toujours pas à en revenir, passe que mon chez moi me donne toujours le sourire aux lèvres et c'est dont beau l'amôw et tout ce qui vient avec, passe que n'ai jamais été aussi concilliante et ça ne me dérange même pas. Mais tout de même, cesser de rêver, c'est un peu faire partir la matière intellectuelle. Me suis remise aux livres, pour compenser (même si les magazines de mode me prennent des tonnes de temps, je recommence à me faire quelques romans). Tout ça c'est certain, ça me passe des idées au lion. C'est que cesser de rêver, cesser de se faire des plans pour un futur irréfléchi et que je ne veux pas voir, que je ne veux surtout pas réfléchir, mais que j'aime bien rêver, c'est cesser la plus grande partie de mon temps libre, de mes moments "dans la lune". Du moins, me faudrait sûrement être heureuse de ne pas avoir à rêver pour me satisfaire de ce que j'ai maintenant, d'être capable d'être comblée par peu, mais non par tant passe que suis terriblement bien. Et puis, le manoir, c'est le lieu du rêve, le manoir lui-même est la plus grande fabulation mais qui deviendra réelle passe que réaliserai toujours mes rêves sinon ça mène à rien toute cette prévisualisation si c'est pour partir en fumée déjà d'avance. Alors voilà, j'ai reparti le mécanisme et l'envie du bruit des touches est déjà plus fort, ai même envie de dessiner et de faire des plans. Toujours le rêve d'architecture. Passe que les choses de bases m'obsèdent. Passe que la fashion la vit comme je peux, mais ai réussi à cesser de m'en faire, d'anxier par rapport au manque de moyen face à mes désirs et ambitions. Il fallait. Ça peut rendre tellement malheureuse. Ce n'est pas l'estime qui respire par les vêtements, mais se sentir à l'aise, alors ça explose partout. C'est maîtrisé. Ya la nourriture qui m'obsède aussi, dans le besoin de bien manger et de ne pas prendre de poids, de conserver par le naturel un teint resplendissant, bla bla, la bouffe, c'est la totale, j'aime le goût (souvent) et surtout j'adore me voir devant les fourneaux et j'ai le talent de l'invention et de tout connaître par coeur, comme le reste en fait, mais je le cache, je cache que je me souviens des choses, passe que les autres semblent pas le savoir et suis tannée d'être outsider qui connaît tout par le savoir. Mon savoir, le garde pour moi. Les gens ont déjà bien mon corps. Comme autre besoin, le sexe est pire que des petits lapins et tout va bien, sans grande discussion. Me reste l'idée d'habitation, le fantasme de la barraque comme on m'a bien appris en banlieue que la maison est le symbole même du prestige et de l'ascension sociale. Je ne recherche rien sinon d'épouser un lord, mais l'idée n'est pas là. C'est le plaisir de faire des plans. L'idée de partir de rien et de tout devoir composer nous-même. De prendre le plaisir de créer. D'accéder à notre but commun d'architecture qui dépasse la pierre et le ciment, qui se rend jusqu'à et surtout dans l'électronique, dans le multimédia qui mènera peut-être à la faillite, mais les jeux vidéos et le montage c'est la passion. Et se sera les partys et la beauté et serai menée de le plusse loin qu'aurai jamais pu le croire, filerai le parfait desing. Mais au fond, le délire est pas si loin passe suis trop consultée pour mon goût pour que ça soit sain, suis trop écoutée passe que je lis des magazines de mode et que je l'affirme haut et fort. On m'aime pour mon talent de goût. Le superficiel, c'est bien tout ce que je peux donner. Je garde le reste pour moi.

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Pour s'incliner

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autodidacte