Foudu en effigie.
Princesse, mon très cher petit lapin noir, mini lapin vraiment tout miniature, un hamster avec des oreilles de lapin, est mort. On l'a même pas mangé, il était froid et dur. On s'est même pas gardé un bout de patte pour la chance. On n'avait pas le courage de la scier. C'était le cadeau de fete à mignon copain. Le lapin a vécu peut-être trois mois. Et là, copain veut se teindre le mohack en noir passe qu'il est en deuil. C'était triste. La scène terrible, le lapin retrouvé mort dans sa cage, sous sa boule disco. En fait, copain était triste. Moi, ai gémi un peu aussi, pour l'accompagner, mais une minute plus tard, je n'y tenais plus, suis partie à rire infernal. Ses yeux tous gémissants face à son petit compagnon. Mort les yeux ouverts. Moi, je n'y pouvais plus, c'était vraiment trop drôle. La mort de Princesse est la plus près de moi qui me soit arrivée. Et j'ai ri. Et je ne ressens aucun manque. J'aimais bien l'animal, mais ne me sens pas vraiment capable de couvrir d'affection ce genre de choses, un animal. Je comprends pas la passion de gens. Ai déjà de la difficulté à aimer les humains, si faut en plus aimer le reste. Peut-être que d'autres se rabattent sur les animaux, faute de se retrouver dans les hommes. Mais encore là, c'est pathétique. Mieux vaut s'enfermer dans un zoo. Sais pas. Ai jamais été poussée à prendre soin de quelque chose, de quelqu'un. Pas de bébé. Suis même nulle avec mes plantes. Pour mon corps, encore là, fait la base pour m'aider à réussir, ça se limite bien souvent. Quoi que. C'est là que j'y retrouve le plus de plaisir. Faire à manger, aussi. Comme si les seuls intérêts que j'ai, c'est prendre soin seulement quand je peux ressentir physiquement le bien être. J'avoue avoir beaucoup de difficulté à piger les concepts de nourriture pour l'âme ou de se sentir en paix avec soi-même. Lorsque je me sens le mieux avec moi-même, c'est quand j'ai bien mangé, je sens bon et que je porte exactement l'idée que je m'étais faite de l'habit idéal pour le moment de la journée, suivant en plusse mes envies. C'est complexe. Mais jusse arriver à ça, jusse réussir à faire la recherche nécessaire pour les bons vêtements, ça me garanti l'état psychologique total favorable. Du moins, vivre avec le deuil, crois pas que ça sera pour tout de suite avec moi. Du moins, pas pour Princesse (qui est finalement parti aux vidanges ce matin, après avoir traîné deux jours sur la galerie, dans son sac de plastique d'épicerie).
2 Révérence(s):
Nous voulions le faire brûler, vous savez, dans une boîte, avec du gaz. Et aller le faire flotter sur le fleuve. Mais nous nous sommes endormis. Ensuite, il était trop tard. Avant même que je ne m'en rende compte, il était parti avec les vidanges. Hommage à sa vie courte et trash.
J'ai peur des araignées. Je vous conseille de vous plonger dans un magazine de mode et de retrouver la vraie notion du coquet.
rl.
Par reine laurence, à 29/4/06 16:15
Sidérant ta manière d'écrire, de ressentir. Si je n'étais pas aussi sûre de mes faits et gestes, je jurerai que ce blog est le mien. Passionant mais presque dérangeant, se sentir enfin plus unique et justement plus unique.
En tout cas bonne continuation ;)
Par Anonyme, à 2/5/06 13:25
Pour s'incliner
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