Péter la gueule.
Parfois je me demande pourquoi j'aime boire autant. Ce besoin de me péter la gueule profondément. De perdre le contrôle, de plus y voir clair, d'avoir le blackout total. Qu'il arrive ce qu'il était pas supposé, de passer les trois jours suivant à faire des liens entre les morceaux de souvenirs, de suer la bière.
Parce que c'est frénétique, parce que c'est la nostalgie de l'adolescence, du rien d'autre que boire pour du plaisir, parce que ça excuse tout. Mais il y a aussi les vagues regrets et la honte, le mal de coeur, les après-coups.
Et je continue et puis au fond, une fois saoule, je me rends compte de rien, alors pas de problèmes. Mais je suis rendue sage, et c'est la défonce rarement.
Mais ya un besoin.
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Pour s'incliner
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