C'est beau sous les yeux.
J'ai dû abandonner des tas vies. Dans ma grande créativité, j'ai imaginé ma vie de tas de façon. J'ai mes récurrances, et j'ai celle que je vis, là, maintenant. Mais il y a toutes celles à venir, et toutes celles qui vivent juste en rêve, par manque d'époque. J'ai dû abandonner ma vie de pop star, par manque de boules (et une voix qui interdit les karaoke). J'ai dû croiser à mort ma vie de designer, par le mauvais sort qui hante toutes mes machines à coudre. Et toutes les autres. Mais à chaque abandon, les autres surgissent, les vies continuent, prennent de la force. Les rêves sont toujours là. Et les certitudes aussi. Je serai une grande chercheuse: on m'a mis des papillons sous la peau pour me foutre en l'air dans une bibliothèque, tout autant que chez les chaussures. Je serai une femme au foyer fantastique, sans vraiment rester chez moi, mais sans avoir l'impression de travailler, et avec un super foyer et un four à pizza. Et puis ya tout le reste, toutes les autres vies qui attendent de s'incorporer, mais qui ne crient jamais au revoir jusqu'à la retraite. Toutes ces visions qui empêchent l'ennui par trop de but à atteindre et que j'ai sincèrement confiance d'intégrer toutes ensemble. Et bientôt ce sera au tour de la vidéo de se ranger où elle se doit, en mix et en musique et tester si j'ai vraiment l'étoffe de l'organisation sublime. Pour un party de plus.
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Pour s'incliner
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